Joha Heiman dite Puppchen

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1947 A la sortie du métro Plaisance, il rencontre Joha Heymann, qu’il surnomme vite « Püppchen », celle qui deviendra sa « Déesse », la femme de sa vie, mais sans l’épouser, fidèle à ses principes individualistes.« …. J’étais dur à cuire…. Elle m’a converti
La fine mouche
Et je suis tombé, tout chaud, tout rôti Contre sa bouche…. » ( Je me suis fait tout petit)
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Brassens…  Joha Heiman son éternelle fiancée. Ils ont toujours vécut séparés dans des maisons différentes, jamais loin l’un de l’autre. 
Pour elle il a écrit plusieurs chansons, dont « la non demande en mariage », »je me suis fait tout petit devant une poupée » etc..

 

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Georges n’avait jamais ôté son chapeau devant personne, jusqu’à ce qu’il rencontre Joha Heiman en 1947. D’abord « Blonde Chenille », puis « Püpchen », ils vivront leur « non-mariage » jusqu’à ce que la Camarde les sépare, en 1981. 
Muse  d’un home fort, elle était son repos de guerrier,  des mots, le refuge de ses angoisses secrètes.
On trouvera une interview de Püpchen dans le livre de Josée Stroobants et Eric Zimmermann « Brassens chez Jeanne »
Brassens n’aimait pas que l’on cherche des références autobiographiques à ses chansons. Bon. Mais si « par hasard », on doit à cette Dame un peu de « J’ai rendez-vous avec vous », « Je me suis fait tout petit », « Saturne », ou, bien entendu, « La non-demande en mariage », nous lui devons tous beaucoup. Et moi, mon colon, entre toutes les belles que voici, celle que je préfère, c’est Saturne, le plus beau des poèmes d’amour d’un homme à la femme qui l’accompagne dans l’automne de l’âge.« …
Et la petite pisseuse d’en face …
Peut bien aller se rhabiller »
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A aucun prix, moi, je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite.On leur ôte bien des attraits,
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine.
L’encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des livres
de cuisine.Il peut sembler de tout repos
De mettre à l’ombre, au fond d’un pot
De confiture,
La joli’ pomme défendu’,
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût “nature”.De servante n’ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense…
Qu’en éternelle fiancée,
A la dame de mes pensée

Toujours je pense…

Il vit seul, avec ses chats

Installé rue Santos-Dumont, Brassens loge seul, entouré de ses chats. Une maison dédiée au travail, où les copains, comme René Fallet, Yves Simon ou Lino Ventura, sont les bienvenus, mais doivent prendre rendez-vous avant de débarquer.

L’homme à la pipe a ses habitudes, il ne veut pas que ses proches y dérogent. Il fuit les mondanités, préfère recevoir que rendre visite, embarrassé par les conséquences de sa célébrité. Il n’a cure des trompettes de la renommée. « Quand on regarde ses témoignages, on a l’impression qu’il ressemblait à ses chansons : le souci de ne pas emmerder les autres et de ne pas se faire emmerder par eux », estime Bertrand Dicale. « Le véritable anarchiste marche toujours entre les clous, parce qu’il a horreur de discuter avec les flics », disait Brassens.

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Sa compagne, Joha Heiman, surnommée « Püppchen » (« petite poupée » en allemand), lui rend visite trois fois par semaine ; lui l’appelle tous les jours à heure fixe. Ils n’habiteront jamais ensemble, mais la maison, qu’elle a décorée avec le concours des Compagnons de la chanson, témoigne encore de son omniprésence. Libertaire patenté, Brassens ne l’a jamais épousée, mais il lui a écrit l’une de ses plus belles chansons : La Non-Demande en mariage.

 

Dans son bureau, il noircit des pages, au milieu de ses objets fétiches, ses livres et ses instruments. Sur la porte, une inscription avertit les visiteurs : « Sauf pour une question de vie ou de mort, je ne peux pas être dérangé de mon travail en ce moment. » Le poète accueille les privilégiés dans un bunker qu’il a fait creuser dans son jardin, afin d’entreposer ses disques et de chanter sans déranger personne. « Je crois qu’il n’avait pas très bien calculé son coup, parce que, dès le départ, le bunker était sujet à des infiltrations d’eau. Il aurait mieux fait de s’en servir pour cultiver des champignons, qui ont d’ailleurs spontanément poussé dans pas mal de ses livres », sourit Joël Favreau, son guitariste.

Aujourd’hui, le fantôme de Brassens continue de hanter l’arrondissement. « Quand on se promène dans le 15e, on sent que tout le quartier est encore irrigué de sa présence, avec le parc, les affiches sur les murs, ou l’arrêt du tramway qui porte son nom. On oublie d’ailleurs presque ses maisons pour se souvenir des quartiers dans lesquels il a vécu », conclut Bruno Ulmer.

 

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2 Réponses à “Joha Heiman dite Puppchen”

  1. Gavroche dit :

    Bonjour,
    Les photos de Joana Heiman et Georges Brassens sont sur des sites du Web, (Ambassade d’Estonie pour Puppchen), et quelques-unes à l’origine de livres personnels sur G. Brassens.
    Vous pouvez les télécharger à partir du blog…
    Bonne journée !

  2. Disdero dit :

    bonjour,

    pour une emission de télé je suis à la recherche de photo de Puppchen avec Georges brassens
    Pouvez vous me dire ou je pourrais retrouver les photos qui sont sur votre site
    bien a vous
    Jean-Marie disdero

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