La Nuit

ffffLA NUIT

La nuit, les cerfs-volants,
les feux de camps perdus dans les étés de mon enfance,
à tous les carrefours de tous mes chemins creux,
et cette odeur d’herbe brûlée, le soir,
et de loin les clarines
à l’heure où les troupeaux revenaient au bercail…

Comme dans la Bible,
comme dans mes légendes,
comme dans les rêves un peu moroses
qu’il m’arrive de faire à présent.

Je rêve souvent, je rêve chaque nuit…
J’ai fini par aimer follement ces plongées
dans l’absurde et ces itinéraires.
On se trouve perdu,
soudain tout seul, on n’y croit pas.
On est comme un poisson dans un torrent trop fort pour lui,
on se laisse guider.
On n’est plus rien du tout mais c’est incomparable.

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